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Les fossoyeurs d'identité

26 OCTOBRE 2021

          Voilà un monde en déliquescence qui n’en finit pas d’excuser les coupables, ignorant très vite les victimes qui n’étaient finalement là, au mauvais endroit au mauvais moment, que le défouloir malchanceux d’un délinquant incompris à la jeunesse malheureuse ou d’un pauvre émigré à qui le pays d’accueil n’a pas donné assez. C’est le destin, excuse invoquée par les fainéants, les irresponsables et les salauds. Il faut les comprendre, ce ne sont que des erreurs de parcours et, comme le disent si bien certains falsificateurs de vérité : « Ils sont une chance pour la France ! » Seulement voilà, un slogan débile n’a jamais fait une théorie profonde. On ne peut cacher trop longtemps la vérité sous le tapis des idéologies mortifères. Ignorer l’archipélisation de la cartographie nationale par le biais de différences culturelles fondamentales conduira irrémédiablement le pays vers une libanisation, une explosion sociale, une radicalisation et une propagation des conflits. Le multiculturalisme imposé n’est que l’inversion du devoir d’intégration. Quant à faire du migrant un concept humanitaire et s’abriter derrière sa misère pour nier les problèmes qui en découlent, est non seulement suicidaire, mais d’une imposture intellectuelle qui confine à la bêtise.

          En occident, on crucifie le christianisme sur le croissant de l’islam et la papauté actuelle abandonne le catholicisme dans la main de Fatima. L’église repère de pédophiles notoires s’absout de ses erreurs tout en prêchant l’intolérance sexuelle. L’Algérie, qui n’a de cesse de cracher au visage d’une France qui n’en finit pas de se coucher devant ses provocations, a le culot de demander à ses ressortissants dans l’hexagone d’interférer dans les affaires du pays. Nos gouvernants sans gouvernails se lamentent sur les victimes de la colonisation en allant fleurir la tombe des terroristes du FLN. Fatigué des pleurnicheurs d’une histoire qu’ils n’ont pas vécu et qu’ils s’approprient pour la mutiler afin d’en réclamer une rente mémorielle. Assez de ceux qui, refusant le réel, se complaisent dans la purgation des passions tristes qu’ils nous jouent en boucle. S’il est question d’histoire, il ne doit pas y avoir de jugement moral, mais une compréhension des faits suivants les paramètres de l’époque. Fatigué de ceux qui pensent pour la majorité et qui se dressent en prédicateurs, arbitres des élégances et sûr de leur vérité, de leur bon droit, mais le mal qu’ils ont initié et qu’ils dénoncent est comme le fumier, on voit toujours celui des autres pour ne jamais sentir le sien.

          Un pass qui n’a plus rien de sanitaire est prolongé dans le but de pouvoir contrôler et obliger la population à se plier au plan imaginé par des élites auto proclamées. Les laboratoires empilent les bénéfices, les actionnaires sablent le champagne et les médecins corrompus des plateaux télé ont transformé le serment d’Hippocrate en serment d’hypocrite. Jupiter règne, l’assemblée se couche ou est majoritairement absente afin que soit accepté des lois de plus en plus contraignantes et liberticides. Où sont nos représentants élus par le peuple et pour le peuple ? À la pêche ? Ce loisir est bien rémunéré… Pendant ce temps la police surveille et ceinture avec une incroyable dévotion les manifestations pacifiques. Attention mon ami, lorsque tu défiles tu deviens un suspect en puissance, car quand une police n’obéit plus qu’à un roi et sa cour elle se transforme en milice par son attitude, criminelle à son serment et la moindre trace d’innocence devient présumée coupable. Alors que dans certains lieux pudiquement nommés : « Territoires perdus de la République » cette même police, qui dans ce cas aurait tout notre soutien, brille par son absence et son manque de rigueur législative.

          La cancel culture, le wokisme, la théorie du genre, autant de concepts fumeux qui sont là pour ruiner et détruire les fondements de la société des Hommes et de ses principes moraux afin de transformer ses citoyens en unique consommateur compulsif. Douter de ce qui est homme ou femme à l’origine c’est se couper du fait biologique qui structure l’existence, saper les racines mêmes de la civilisation, une cécité imbécile face à la beauté et l’intelligence de la nature. La normalité est devenue une pathologie, le rapport à la nation sacrifié à une prétendue fluidité identitaire. Renier son passé, déboulonner ses statues, réécrire l’histoire en la falsifiant est d’une aberration intellectuelle sans limites. Si nous n’y prenons pas garde, les Khmers verts et les mondialistes destructeurs qui nous jouent la danse de saint Guy nous entraîneront dans une spirale de pure démence. Ne les laissons pas monopoliser l’espace public pour y imposer leurs thèmes nuisibles à la raison et leurs priorités communautaires afin de nous culpabiliser de vouloir conserver nos codes de vie, notre culture, notre identité. Une société étrangère aux besoins de l’âme humaine, à l’engagement durable, est instable et dans une phase de déclin évident. Quand des demi lettrés sentencieux viennent verser leur sirupeuse moraline au nom des minorités racialistes, dénoncer leurs absurdités est un travail d’hygiène démocratique et un devoir de rappel à la réalité.

 

          La révolte couve, prémices d’une révolution à venir. La dissidence face aux contrôles idéologiques est une forme de courage civique. Une éducation à la vertu est le fondement pour une témérité qui peut, selon les circonstances du moment, déboucher sur une forme d’héroïsme. Il est temps de chasser ces destructeurs de civilisations et d’humanité. Pour débattre sereinement et prendre le temps d’écouter l’autre, il y a trois choses dont il faut se débarrasser à l’instant du dialogue. Ce sont ses passions, ses émotions et ses certitudes et là, dans cet état d’esprit nous pouvons étudier la réalité des faits et démasquer les impostures. Aujourd’hui ce sont les minorités bruyantes et résolues qui font l’histoire face à la majorité silencieuse et qui, par leurs volontés corporatistes, la font capituler mentalement. À ceux qui acceptent et se taisent, à ceux qui ont peur, à ceux qui ne se sentent pas concernés, à ceux qui pensent que rien ne peut changer, aux désespérés, je poste cette citation de Brecht : « Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu… »

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